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Adhérer
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Rénovation des baccalauréats technologiques Sciences et Techniques Industrielles (STI) Le ministère a chargé l’inspection générale de travailler à la réforme des bacs technologiques STI, SMS et STL. Dans ce cadre, et à sa demande, le Sgen-CFDT (Joël Liaboeuf, Freddy Hochedé, Daniel Trillon) a été reçu, le 8 février par M. Perrin, doyen des IG STI. Nous rencontrerons également, le 7 mars, l’inspectrice générale en charge du groupe de travail sur la rénovation du Bac SMS Les informations ci-dessous donnent les grands axes du projet de réforme, à la date de la rencontre Le calendrier est celui fixé par le cabinet du ministre au mois de novembre 2004. Depuis cette date de l’eau a coulé, coule et coulera sous les ponts de France et de Navarre, elle emportera peut-être tout ou partie des projets, ou rien du tout…. Prudence donc, mais aussi vigilance et mobilisation car les enjeux sont importants. L’objectif de la réforme est d’élargir les formations industrielles afin d’augmenter les flux post-baccalauréat (BTS, DUT, licences professionnelles, écoles d’ingénieurs etc.…). Le bac technologique à la différence des bacs professionnels ne vise pas l’acquisition de savoirs et de savoir-faire garantissant l’aptitude immédiate à un métier précis. Les bacs technologiques n’ont pas de vocation professionnelle immédiate, ils ont pour objectif la poursuite d’études. 1) Les baccalauréats sciences et techniques industrielles pourraient devenir “ sciences et technologies ”, leur nombre serait réduit à cinq : - Architecture et construction : analyse d’un projet architectural ou d’un aménagement urbain, validation des solutions constructives, organisation des moyens de réalisations, analyse des procédés de construction. Contraintes économiques, environnementales. - Energies et environnement : Gestion et exploitation de l’énergie, impact sur l’environnement, procédés énergétiques, solutions alternatives, maîtrise de la qualité et des rejets. - Ingénierie mécanique : analyse, conception de systèmes ou produits à dominante mécanique. Solutions constructives. Relation produit, procédés, matériaux. Choix de procédés et pré-industrialisation de constituants mécaniques. - Ingénierie des systèmes automatiques : traitement du signal et de l’information, gestion de l’énergie, pilotage et maintenance de systèmes automatiques. - Traitement de l’information et des réseaux : étude et conception de systèmes électroniques Pour certaines séries la filiation est directe : Génie civil : Architecture et construction (bien que le côté “ travaux publics ” semble en retrait) Génie Electronique : Traitement de l’information et des réseaux Pour d’autres il y a un regroupement clair : Génie Electrotechnique et Génie Energétique : Energies et environnement Pour d’autres la filiation n’est pas prévue explicitement : Génie des matériaux: Il serait pris en charge par la dominante“ laboratoire, mesures et matériaux ” du nouveau bac Sciences et Techniques de Laboratoire. Génie Optique: très petits flux, rien n’est prévu pour le moment. Pour d’autres enfin c’est la nouveauté : Ingénierie des Systèmes Automatiques : pas d’équivalent actuellement,ce serait un bac transversal sur le champ de l’automatisme qui est pratiqué actuellement en Génie mécanique, en Génie Electrotechnique et Electronique. Ingénierie Mécanique : ce bac abandonnerait l’aspect “ productique ” du génie mécanique au profit de la démarche de conception et d’industrialisation avec la mise en avant de la culture des solutions constructives et des procédés d’obtention. Il deviendrait plus généraliste et ne comporterait plus d’options. Les 6 options existantes du bac STI Génie Mécanique seraient abandonnées au profit des bacs professionnels correspondants qui alimenteraient les BTS en complément des bacheliers STI Ingénierie Mécanique. - productique mécanique - systèmes motorisés - structures métalliques - bois - matériaux souples - microtechniques Nous avons fait remarquer que le bac STI GM systèmes motorisés a une bonne image et qu’il ne connaît pas de problèmes de recrutement. Le ministère pense à une transformation progressive sur plusieurs années en bac professionnel et à une adaptation locale du bac Ingénierie des Systèmes Automatiques ou Ingénierie Mécanique en utilisant des supports d’enseignement du domaine de l’automobile. 2) Les horaires : 32 heures semaine en première soit 2 heures de moins qu’actuellement 31 heures semaine en terminale soit 1,5 heures de moins qu’actuellement Suppression des modules en première. Les deux heures seraient réutilisées en dédoublement de LV1 et TD de mathématiques. Les seuils de dédoublement seraient maintenus : 20 en TP, 24 en TD, 15 en TP d’atelier. La LV2 resterait en option. 3) L’évaluation : Au moment de la rencontre, le groupe de travail sur le Bac existait encore (sans la FSU ni le Sgen-CFDT) et les décisions dépendaient en partie de ses travaux. Semblaient possibles alors : - 1 épreuve nationale de sciences industrielles - 1 épreuve en CCF pour le domaine technologique avec 2 situations d’évaluation : -1 sur travaux pratiques -1 sur un projet eéalisé sur une durée de 75 heures année en terminale (idem PPE de S-SI ) ( pas de présence obligatoire de professionnels pendant le CCF) 4) Autres points abordés : Quel est le devenir de l’enseignement de détermination ISP (Informatique et Système de Production) suite à cette rénovation et au projet de loi Fillon ? M. Perrin reconnaît qu’il faudra se poser la question de l’évolution de cet enseignement. Mais rien n’est arrêté, ni même vraiment réfléchi. Les BT encore existants seront transformés en baccalauréats professionnels, ou plus exactement les élèves seraient orientés vers des bac pro existants ou des bacs Sti proches des anciens BT, cela concerne principalement le secteur du bâtiment. 5) Calendrier : Avec toutes les réserves habituelles et encore plus. Février 2005 : grilles horaires à l’arbitrage de la Direction de l’enseignement scolaire (Desco) Programmes finalisés fin mars 2005 Consultation des personnels : mai-juin 2005 Consultation de la commission spécialisée lycée et du conseil supérieur de l’éducation : début juillet. A noter que les CPC (Commissions professionnelles consultatives) seront seulement informées du résultat des travaux. Indications d’équipements et plan de formation des maîtres : septembre 2005 Mise en oeuvre : septembre 2006 Quelques commentaires du Sgen-CFDT Diminuer le nombre de bac pour accroître la lisibilité et améliorer le recrutement en termes d’effectifs est un point positif, de même que la cohérence avec la réforme des STT en positionnant les bac techno sur la poursuite d’études. Mais il n’échappera à personne que les évolutions proposées vont poser bien des problèmes et que le gouvernement profitera de l’occasion pour récupérer des moyens et tailler dans le vif pour faire des économies. A moins que n’émerge soudainement une réflexion gouvernementale sur la formation technologique et professionnelle…. Si l’échéancier est respecté, la mise en place en 2006 se fera en même temps que les Régions établiront les nouveaux PRDF. Si les bac techno ne sont pas de la formation professionnelle et ne dépendent pas des Régions, ils alimentent cependant les sections de techniciens supérieurs…Il faudra se battre pour la cohérence des politiques de formation professionnelle et technologique. La diminution du nombre des bacs STI et la légère diminution des horaires élèves imputée sur l’enseignement technologique, permettront aux recteurs de récupérer des moyens. Cela aboutira inévitablement à des suppressions de Bac STI et à celle des BT, ainsi qu’à leur remplacement, parfois, par des bac pro. Au ministère on parle pudiquement de réorientation des flux d’élèves. Mais il y aura des fermetures (cf. habillement), donc des reconversions de collègues (vers des bac pro par exemple ?). Avec quels plans de formation, quelles garanties ? Enfin se posera la question de la formation des enseignants à ces nouveaux bacs et des moyens de formation réellement mis en place. Et ce ne sont que les premières questions…
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