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Adhérer
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Cette question est naturelle puisque pour la première fois depuis plus de
deux ans la grève à laquelle les enseignants du second degré sont appelés n’est
pas unitaire : ne s’y retrouvent pas non plus les syndicats FAEN,
Unsa-Education, membres de l’intersyndicale depuis octobre 2002, le syndicat
Snu-IPP-FSU (premier degré) restant lui aussi hors de ce mouvement.
En octobre dernier toutes ces organisations, avec la FCPE et les fédérations
lycéennes, étaient encore rassemblées dans le cadre de l’opération carton
rouge.
Voici quelques éléments qui ont motivé notre décision :
- Cet appel ainsi que la plate–forme associée sont fixés depuis
plusieurs semaines et nous étions plus ou moins placés dans la position d’y
adhérer ou pas.
- La plate–forme revendicative est extrêmement large et aucun point n’en
ressort particulièrement.
Bien entendu, nous nous retrouvons sur un certain nombre de
points :
- Nous sommes d’accord pour nous battre pour un budget digne des
ambitions que l’on prête à notre système éducatif (c’était le sens
de notre participation à l’opération carton rouge).
- Nous dénonçons depuis longtemps le manque de gestion prévisionnelle
concernant les recrutements et revendiquons l’augmentation du nombre de
place au concours.
- Nous sommes contre les remplacements à raison de 2 heures sup par
semaine, ayant toujours combattu les heures sup.
- Nous dénonçons l’accroissement et l’aggravation de la précarité
sous toutes ses formes (pourquoi pas une titularisation sans concours et sans
condition de nationalité sur la base de la reconnaissance des acquis
professionnels ?)
Mais nous avons des désaccords :
- Nous ne nous reconnaissons pas dans un " contre la
décentralisation " très général, car nous ne sommes pas contre
la décentralisation en tant que telle mais contre la version qu’en
propose le gouvernement. Et maintenant que la loi est votée par le
parlement, nous ne pouvons plus nous cantonner à un simple refus, nous
devons exiger un accompagnement financier de l’Etat à la hauteur de ce qu’il
doit être et cela en lien avec les collectivités territoriales
concernées.
- Nous ne pouvons rejoindre le Snes sur la revendication d’un retour au
mouvement national, il n’était pas plus juste, loin s’en faut, que l’actuel
…
- De plus, le texte proposé par le Snes n’est pas sufisamment clair
sur les idées à défendre concernant la future loi d’orientation.
Disons le : nous avons des appréciations divergentes sur plusieurs
points : les TPE (nous en combattons la suppression), la formation en
IUFM, le socle commun (nous en défendons le principe) ou la nécessaire
transformation du système éducatif et enfin, pour nous, Thélot et Fillon
ce n’est pas bonnet blanc et blanc bonnet !
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