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Paris, le 21 janvier 2005
Monsieur le Ministre,

Avant le débat parlementaire sur la loi d’orientation, vous avez décidé de modifier, pour des raisons principalement budgétaires, l’examen du baccalauréat.

Si le Sgen-CFDT reste attaché au caractère national du baccalauréat, premier diplôme universitaire, sa critique du bac est ancienne.
• Oui, le Sgen-CFDT est favorable à un allègement du bac et en particulier de l’examen final,
mais le Sgen-CFDT refuse une pseudo réflexion menée à la hussarde.

• Oui, le Sgen-CFDT est favorable à l’introduction d’une part de CCF (contrôle en cours de formation) permettant d’autres modalités d’évaluation et l’atténuation de l’examen terminal,
mais le Sgen-CFDT refuse que la mise en place du CCF alourdisse les charges de travail des personnels. Une réflexion sur le métier enseignant s’impose.

• Oui, le Sgen-CFDT souhaite que l’on puisse évaluer d’autres compétences et d’autres capacités importantes pour la poursuite d’études et l’insertion professionnelle,
mais le Sgen-CFDT croît comprendre que cette réflexion n’est pas de mise.

• Non, le Sgen-CFDT n’est pas partisan du statu quo concernant le bac ou tout autre sujet ayant trait au système éducatif,
mais le Sgen-CFDT n’accepte pas que la «modernisation» du bac se résume à une simple division par deux du nombre d’épreuves terminales.
Aussi, Monsieur le Ministre, refusant des «réformes» trompe l’œil ayant comme objectif essentiel des considérants budgétaires, le Sgen-CFDT vous demande solennellement d’ouvrir de réelles négociations sur le baccalauréat, en donnant le temps nécessaire à la réflexion.

Je vous prie de croire, Monsieur le ministre, à l'assurance de mes sentiments déférents.

Jean-Luc VILLENEUVE
Secrétaire général