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Adhérer
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L’école maternelle selon Darcos (la dernière attaque)“Nous avons lancé à titre expérimental cette année 100 classes de cours préparatoire dédoublées. L’idéal serait, à la rentrée prochaine, de monter en puissance le dispositif dans toutes les zones sensibles. Nous allons d’abord en faire le bilan puis nous ferons des choix : par exemple, ne faut-il pas freiner la scolarisation des enfants de deux ans, qui concerne un tiers des élèves du primaire, et libérer des emplois pour dédoubler les grandes sections de maternelle ? L’accueil des enfants à deux ans a souvent permis de maintenir des effectifs et de ne pas fermer de classes. Mais cela prouve bien que ce ne sont pas des raisons scolaires qui ont encouragé la scolarisation précoce, mais des raisons sociales, économiques.” (LA CROIX du 7 mars 2003) Défendre et conforter l’école maternelle Depuis l'arrivée de Ferry à la rue de Grenelle, le Sgen-CFDT dénonce le silence entretenu sur le rôle de la maternelle dans l'accès aux savoirs et à la réussite scolaire. Pas un mot à l'occasion du chantier prioritaire de lutte contre l'illettrisme; et quasiment rien dans le projet de circulaire de rentrée. Le ministère n'ignore pas pour autant l'existence de la maternelle, quand ça l'arrange. Car elle représente pour lui un vivier de moyens à récupérer, notamment par une réduction de la scolarisation des deux ans. Si la question de l'accueil des tout-petits reste un chantier qui fait débat et nécessite sans doute de fortes évolutions qualitatives, le Sgen-CFDT ne peut que s'opposer à une approche purement comptable du dossier, qui constituerait de fait un recul inacceptable du service public.Plus que jamais, le rôle original et essentiel de l'école maternelle doit être réaffirmé. Pour que vive l’École maternelle (les contre feux) “L'avenir de l'école maternelle est menacé !”. Tel est le constat fait unanimement par la FCPE, la Peep, l'AGIEM, le SNUIPP-FSU, le SE-Unsa et le Sgen-CFDT , réunis au niveau national le 11 mars 2003. Plusieurs éléments convergents justifient cette inquiétude : les déclarations récentes de Darcos dans le journal La Croix ...; les politiques de carte scolaire, qui n'utilisent les enfants de 2 ans que comme une variable d'ajustement et ont déjà largement amorcé la limitation de leur accueil ; la création, ici ou là de postes à mi-temps en maternelle dans un souci de récupération de moyens ; les fusions de plus en plus nombreuses entre écoles maternelles et écoles élémentaires sans que soit garantie la spécificité de l'École Maternelle....Parents et enseignants rappellent dans un communiqué de presse commun leur attachement à l'École maternelle qui permet "à chaque enfant, par des chemins adaptés et diversifiés, de se développer harmonieusement et d'aborder progressivement les apprentissages."En insistant sur le fait que chaque famille qui le souhaite doit pouvoir inscrire son enfant dès l'âge de 2 ans, les organisations signifient avec force leur opposition à toute remise en cause de l'école maternelle de 2 à 6 ans.Une campagne de sensibilisation de l'opinion publique et des élus pour défendre et promouvoir l'École maternelle publique devrait se concrétiser dans les semaines à venir.
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