Adhérer
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" Faire redoubler davantage les élèves permettrait de n’avoir en face en soi que des élèves qui ont le niveau " Toutes les études montrent que le redoublement ne débouche pas forcément sur une réussite ultérieure des élèves. " Près des deux tiers des jeunes entrés en sixième en 1995 et qui ont arrêté leurs études aux plus niveaux (VI et Vbis, c’est-à-dire sans qualification) avaient redoublé à l’école élémentaire [….] Malgré leur redoublement, les élèves sortis sans qualification ont souvent terminé leurs études primaires avec un niveau de compétences insuffisant en français et en mathématiques. Aux épreuves nationales d’évaluation de sixième, plus des deux tiers d’entre eux obtiennent des résultats les situant parmi le quart des élèves les plus faibles dans ces deux disciplines. " Le facteur social est déterminant (2) : les élèves obtenant les plus faibles résultats lors de ces évaluations sont issus des catégories sociales les plus défavorisées. Autrement dit, ce qu’il faut relancer ce n’est pas le redoublement mais la lutte contre l’échec scolaire et une vraie relance de la politique des ZEP.(1) (source Hcéé)(2) Etat de l’Ecole 2003 |