Adhérer
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Déclaration au CDEN du 6 février 2004 Non au budget et aux choix qu’il exprime : -Baisse des dotations. -Hausse des effectifs par classe. -Fermetures. Le Budget préparatoire à la rentrée 2004 marque un tournant, déjà esquissé en septembre 2003 : le nombre de postes d’enseignement s’inscrit dans une diminution drastique et cela juste au moment où vont survenir de massifs départs en retraite de personnels. Avec tout ce que cela comporte de diminution d’offre de formation et de dégradation des conditions d’enseignement ! On peut le constater dans chaque lycée, chaque collège, chaque SEGPA, chaque école, pour autant que ne s’y profile pas le spectre de la fermeture pure et simple : -111 suppressions de poste dans les lycées et collèges de l’académie. - Dans les Sections d’Enseignement Général et Professionnel Adaptés, les horaires légaux ne sont plus forcément respectés. - Dans les écoles de l’Allier, 9 suppressions de postes pour 76 élèves en plus, alors même que des effectifs moyens à 24 ou plus, concernant 60 écoles y compris en ZEP, justifieraient qu'on se pose la question d'ouvrir des classes, alors même que la disparition des aides-éducateurs se poursuit. - Les perspectives d'aide et de soutien aux élèves en difficultés qui deviennent de plus en plus illusoires Sans oublier que, dans la perspective décentralisatrice de transfert des TOSS et médecins scolaires aux départements et régions, le rectorat supprime 60 postes d’administratifs et d’agents (d’entretien, d’accueil) ; qui plus est, en prétendant qu’il y en aurait 10 fois plus en excédent sur l’académie : vive la décentralisation dans le domaine éducatif ! En tout état de cause, l’aggravation qualitative sera très nette dans les collèges, aussi bien pour les élèves que pour les personnels, tant l’utilisation de " rustines "( recours purement gestionnaire aux stagiaires, aux heures d’IDD, ..) arrive au bout de ses possibilités : - L’enseignement de l’allemand fait figure de luxe. - Une limitation du nombre d’inscrits en 6 ème, dans tel ou tel collège, est envisagée comme moyen de régulation. - Le bassin de Montluçon voit se profiler une restructuration au forceps, agrémentée d’un abandon de filières. Jusqu’aux ZEP qui sont particulièrement malmenées, sans doute au titre de résorption (déjà entamée pour les chômeurs, Rmistes, .. !) de la fracture sociale. C’est pourquoi, sur fond de mépris pour le paritarisme et de concertations réduites comme peau de chagrin , les organisations signataires lancent un avertissement solennel aux pouvoirs publics concernés responsables de la dégradation actuellement constatée et demandent aux autorités éducatives de revoir leur copie, en respect des objectifs pourtant ambitieux énoncés dans les discours ministériels et présidentiels. |