Adhérer
|
Constat rentrée
2006
1) Premier degréRentrée 2006 27 684 élèves (dont 303 élèves en Clis) Rentrée 2005 27 552 élèves ( dont 287 élèves en Clis) Soit un écart positif de 132 élèves ( + 16 élèves en Clis) Les grandes tendances : - Le mouvement de population de la ville vers la campagne se poursuit. - Mais dans les campagnes il y a de fortes inégalités. Pas de grande zone de désertification mais, pour une même zone, des écoles qui voient leurs effectifs augmenter et d’autres qui ont des effectifs en baisse. - le bassin montluçonnais se maintient - Au total une forte mobilité interne au département mais quasiment pas de sortie. L’Inspectrice signale que d’après les remontées des effectifs au printemps dernier, il y aurait dû avoir 1375 élèves de plus dans le département ! Avec un tel écart entre les prévisions et le constat il était facile pour l’Inspectrice de remettre en cause la fiabilité des prévisions envoyées par certains collègues ou certaines municipalités. Ceci étant, elle a reconnu qu’avec la mobilité évoquée ci-dessus il devenait de plus en plus difficile de faire des prévisions fiables. 2) Collège
Il y a une baisse si légère qu’on peut parler de stabilisation des effectifs. Rentrée 2006 12 067 élèves Rentrée 2005 12 114 élèves Variation par division : Toutes les divisions enregistrent une hausse sauf les 4ème qui sont en baisse. 3) Enseignement privé
1er degré situation stable + 6 élèves Rentrée 2006 2 587 élèves Rentrée 2005 2 581 élèves Collèges : baisse très importante –132 élèves soit presque 8% Rentrée 2006 1 674 élèves Rentrée 2005 1 806 élèves AJUSTEMENT PREMIER DEGREL'IA avait 4,5 postes en réserve. 1) Propositions d'ouvertures:
L’ouverture d’un poste à Villeneuve est motivée non par une moyenne élevée mais par l’exiguïté des locaux. En l’état actuel, les classes n’offrent pas l’espace vital nécessaire aux enfants. L’Inspectrice met en cause la municipalité qui ne ferait pas les investissements nécessaires ! 2) Fermetures L'Inspectrice d'Académie ne procèdera a aucune fermeture à cette période de l'année.
3) Les cas particuliers évoqués L’école des Darcins à Cusset. Une école de Zep avec une moyenne de 26 élèves par classe. ! L'Inspectrice ne procède à aucune ouverture pour le moment. Ellepense qu'il y aurai pu avoir un rééquilibrage avec l'école de Presle dans le même périmètre scolaire. Inadmissible à nos yeux ! Le Sgen est intervenu pour souligner le paradoxe suivant : on ouvre à Villeneuve pour des questions de locaux et on laisse les collègues des Darcins en Zep à 26 de moyenne ! Il n’est pas question de déshabiller Pierre pour habiller Paul. Mais tout de même !!! En ce qui concerne le Sgen nous continuons à défendre une discrimination positive qui a de plus en plus de mal à se traduire dans la réalité. Si nous sommes d’accord pour donner plus à ce qui ont le plus de besoins alors il faut donner un moyen supplémentaire aux collègues des Darcins ! L’école de Toulon sur Allier Le Sgen a exposé la situation pour le moins paradoxale de l’école élémentaire de Toulon. En effet, cette école était sur la liste des ouvertures au printemps dernier. Mais il s’agissait d’une ouverture conditionnelle. L’inspectrice jugeant que les effectifs prévus n’étaient pas présents à la rentrée a décidé finalement de ne pas ouvrir de poste pour cette année. Or, au printemps dernier, au moment où l’IA prévoyait d’ouvrir une poste l’école de Toulon était à 25,33 de moyenne. A ce jour, l’école de Toulon est à 26 de moyenne…. L’argumentation de l’IA ne tient pas ! Comment les collègues doivent-ils se débrouiller ? Réponse de l’IA : il est possible de jouer sur la répartition, notamment avec la maternelle !!! L’école Aristide Briand à Montluçon Une école en zep avec une moyenne de 21,33 élèves par classe. Mais avec un cm1/cm2 à 25 élèves et un cm2 à 24 élèves.De plus, au vu de l’évaluation des acquis scolaires en fin de grande section de l’école maternelle du secteur, le RASED avait signalé que cette école devait "rencontrer des conditions d’enseignement hors norme à la rentrée 2006". Sans parler du contexte social difficile (88,95% des familles de l’école sont classées dans la catégorie "familles défavorisées" ! Les collègues souhaitaient l’ouverture d’un poste. Réponse de l’IA : Dans l’état actuel des choses il ne lui semble pas nécessaire d’ouvrir ! Une fois de plus le Sgen a dénoncé l’absence de discrimination positive !Une carte scolaire ne doit pas se faire uniquement à la calculatrice !! Il faut tenir compte de critères qualitatifs comme ceux évoqués ci-dessus. Les
emplois vie scolaire
Dans le cadre du nouveau protocole sur la direction d’école, chaque école avait droit à un EVS. En juin dernier l’IA a lancé une enquête. - 228 écoles ont dit oui à un EVS - 24 écoles ont dit non - 124 n’ont pas répondu. Le problème concerne le recrutement. Initialement, les collèges (le chef d’établissement) devait être responsable du recrutement des EVS pour les écoles du secteur. Or le syndicat des chefs d’établissement a manifesté son opposition en raison des responsabilités juridiques que les principaux de collège auraient à supporter en tant qu’employeur des EVS. Un accord cadre a été trouvé cet été. D’après l’IA, il devrait permettre de lever la plupart des blocages. Aujourd’hui il y a 8 collèges qui sont d’accord pour recruter des EVS. Les collèges de Varenne et de Désertines ont déjà procédé au recrutement. Pour le secteur de Désertines il y a 8 candidatures retenus Le Sgen rappelle que c'est essentiellement à cause de cette mesure qu'il n'a pas signé le protocole sur la direction d'école! Noius continuons à dénoncer ces emplois précaires ( un contrat de 10 mois, 26 heures par semaine payées au Smic horaire)! Rythme scolaire Une bataille textes de loi contre code de l'éducation a eu lieu entre l'IA et les syndicats sur la question des changements de rythme. Pour le moment, Montmarault, Lapalisse, et St Germain des Fossés n'ont toujours pas l'accord de l'IA pour passer en semaine de 4jours1/2 avec le mercredi matin, uniquement parce que l'évêque n'a pas donné d'avis favorable. L'Inspectrice affirme que rien n'est figé. La concertation continue. Bref elle cherche le consensus. Evidemment nous ne pouvons accepter cette situation. La mobilisation intersyndicale à ce sujet continue.
Pour le Sgen-CFDT de l'Allier, Emmanuel Courmaire |