Adhérer
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Le nombre d’emplois disponibles au niveau
national est déterminé par le budget voté à l’automne, soit près d’un
an avant la rentrée scolaire concernée. À cette date-là, la décision a peu
d’effets visibles et ne mobilise guère ni les usagers, ni les personnels. Le Ministère ne dévoile pas les coefficients
utilisés pour chacune de ces étapes. Ils dépendent des pressions entre les
demandes des personnels et ce que la majorité politique est prête à accorder. Toutes ces simulations aboutissent à une répartition
académique qui répartit les postes crées mais aussi ceux dégagés par le redéploiement. Les critères affichés avec force chiffres et
graphiques cachent mal une certaine approximation, voire un manque de courage
pour procéder aux rééquilibrages que justifieraient certaines situations. Cette étape est pour la plupart des personnels
et des usagers la seule partie visible. Menace de fermeture, demande
d’ouverture, ... Pour les médias et les parents, la carte scolaire est
souvent réduite à cela. L’opération devrait pourtant être l’occasion de
repenser plus largement les choix de politique scolaire : que fait-on des
emplois dont dispose le département ? Quels types de postes faut-il pour
remplir les objectifs que le ministère a fixés et que la politique départementale
justifie ? |