Adhérer
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Compte-rendu de la réunion d’information syndicale du samedi 10 novembre 2001 du SGEN Allier à Montluçon. Plus
de 50 collègues sont venus de tout le secteur. Ce chiffre, en constante
augmentation depuis que le Sgen a relancé ces réunions il y a quelques années,
montre que cette rencontre est passée dans les mœurs. Pris sur le temps de
travail, c’est un moment important de rencontres, d’information et d’échanges.
Merci à
Sylvie et Michel pour la brioche ! 1
Rappel :
l’info syndicale est un droit pour tous, syndiqué ou pas. 2
Promotions.
Nous avons expliqué le fonctionnement des passages d’échelon pour les P.E.
Rappel des tableaux, des calculs et du barème. Le Sgen demande la suppression
de la note qui ne veut plus rien dire. Elle ne mesure une sorte de « mérite »
que dans quelques cas limites. Pour la grande majorité des collègues, elle est
infantilisante, inefficace et elle ne correspond à rien. Nous l’avons prouvé
par deux voies : 1 L’analyse minutieuse des résultats des
promotions montre que, si l’on considère le passage aux 7, 8, 9 10 et 11ème
échelon pour cette année, sur les 39 collègues qui passent au grand choix, 21
sont de Vichy, 14 de Moulins et 4 de Montluçon. Sur les 69 qui passent au
choix, 28 de Vichy, 26 de Moulins et 15 de Montluçon. A l’ancienneté c’est
équilibré. On peut penser que cette différence est fortuite. L’année dernière
a peut-être fourni des résultats inverses puisqu’on travaille sur des
nombres faibles. Mais l’an passé, les proportions allaient dans le même
sens. Alors, soit à Vichy les enseignants sont nettement plus vieux
qu’ailleurs, soit à Montluçon, les collègues sont nettement plus mauvais.
Enseignants de Montluçon, migrez à Vichy ! Autre explication : si
les anciennetés sont comparables, c’est la note pédagogique qui fait la différence.
On est tout simplement mieux noté sur Vichy qu’ailleurs. 2 A partir du 8ème échelon les PE
concours externe (le concours normal d’entrée) arrivent en concurrence avec
des instits devenus PE par concours interne. Ceux-ci, puisqu’ils étaient
instits ont forcément plus d’ancienneté. Donc ils profitent du passage à la
plus grande vitesse sans que cela ait un quelconque rapport avec des qualités pédagogiques.
Ces instits devenus PE par concours interne se trouvent à leur tour en
concurrence avec des instits devenus PE par liste d’aptitude. Donc presque
toujours plus anciens. Donc presque toujours promus à la plus grande vitesse.
Si l’on ne peut pas plaindre les PE « concours interne », qui ont
déjà été avantagés par le système de ce concours particulier, on ne peut
que constater que les PE d’origine, à partir du 8ème échelon
n’auront de promotions qu’à l’ancienneté, quelle que soit leur note.
CQFD. Le SGEN exige le retrait de la note de tous les barèmes
et le passage de tous à la même vitesse. Nous demandons une évaluation
formative, d’équipe. Claude Pair, ancien Recteur, a remis au ministre un
rapport sur l’évaluation des enseignants (Libé de mardi 6/11). Il y dénonce
son coût exorbitant pour des résultats nuls. Nous essayons d'organiser une
conférence sur ce thème. 3
Permutations.
Nous avons revu le fonctionnement des changements de département. Permuts
informatisées (c’est maintenant) et ineat / exeat. L’Allier ne laisse
sortir personne ou presque. Le déficit en personnels est endémique. Plus de
mi-temps (hormis de droit), plus de congés formation. Recrutement sur liste
complémentaire massif. 25 sont en place alors que les LC devraient être employés
au fur et à mesure des besoins quand un collègue quitte son poste. Dans
tous les cas, il faut se mettre en rapport avec un délégué du personnel pour
faire sa demande. 4
Nomination des PE sortants. Le système de l’an dernier est à revoir. Les PE attendaient fin
juin dans un couloir de l’IUFM de passer devant une commission de 30 personnes
pour choisir un poste sur une liste dont ils ne connaissaient que certains éléments.
Les personnes en ineat dans le département sont passées après tout le monde.
Nous avons demandé que les PE soient installés dans une salle avec un moyen de
voir ce qui se passe dans la commission et un double des listes de postes avec
l’évolution. Cela ne suffira peut-être pas à supprimer la tension que nous
avons vécue, mais cela devrait tout de même bien arranger les choses. La
grande question dont nous avons débattu est celle de la place qu’il faut ou
non réserver à nos collègues débutants. Ils passent en troisième phase. Sur
des postes dont personne n’a voulu pour l’essentiel. Donc AIS et rural. Le
Sgen propose qu’ils participent comme tout le monde au mouvement de mai. Bien
sûr, leur barème étant plancher, ils n’auront pas les « meilleurs »
postes mais au moins ils auront les mêmes infos que nous, le temps de se
renseigner dans les écoles et pourront prendre des postes qui souvent restaient
pour la deuxième phase. Cela sera en partie au détriment des collègues plus
anciens qui, non titulaires, misaient sur la seconde phase. Mais si l’on veut
améliorer l’accueil des nouveaux collègues dans la profession, il faut à
notre avis en passer par là. Nous essaierons de réaliser l’unité syndicale
sur ce sujet cette année. 5
Direction.
Les propositions ministérielles se sont limitées à une facilitation d’accès
à la fonction et à une revalorisation de l’indemnité qui devient unique.
Nous attendions beaucoup plus. Il faut reconnaître que la direction devient un
métier. Qu’elle représente des connaissances et des responsabilités
croissantes. Qu’en se gardant de tout dérive autoritaire, il faut reconnaître
cette fonction en octroyant du temps. Et au-delà de cette évolution, il
était temps de repenser l’organisation en petites écoles. Le regroupement
d’école pour le partage des tâches administratives et la mutualisation des
ressources était un piste à suivre. Le Ministère refuse d’avancer sur ce
terrain qui bien sûr rencontre l’hostilité de certains. Que de temps perdu. 6
Divers. Nous
avons aussi évoqué les UPI, suites logiques des Clis ; le sort des Aides
éducateurs ; le plan langue vivante avec la nécessité de flécher des
postes si l’on veut couvrir le département ; les stages de formation
continue avec les erreurs multiples (serveur qui refuse, stages obtenus pas
demandés, stages imposés le mercredi…) ; bravo aux deux collègues
suppléants qui ont eu leur concours. Ils deviendront les deux seuls instits au
premier échelon du département (problème de la non reconnaissance de leur
ancienneté) 7
RTT (réduction
du temps de travail) En présentant l’action des SEGPA qui demandent le
passage à 18 heures, nous en sommes arrivés à débattre de la RTT dont
personne ne parle. Le secteur hospitalier a signé un accord, les ATOSS des collèges
et lycées aussi. Les enseignants rien. Pourtant, notre temps de travail est
bien calculé sur la base de 39 heures hebdomadaires et nos salaires compensent
bien le surplus de vacances. Nous ne devons pas rougir en parlant de RTT. Le
rapprochement des conditions de travail primaire et secondaire devrait nous
amener à réfléchir sur l’alignement des obligations et des revenus. 18
heures en collège et 26 à l’école, c’est anachronique. Les collègues
certifiés sont systématiquement indemnisés pour toutes les tâches supplémentaires,
à l’inverse des enseignants du premier degré. Bref,
il y a beaucoup de travail pour les représentants du personnel et leurs
syndicats. Pour les soutenir et permettre la nécessaire évolution de notre métier
et de ses conditions d’exercice, pensez à vous syndiquer ! Pour tout détail, question perso, il faut nous contacter au 04 70 09 96 06 les mardis ou jeudis. |